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septembre 09, 2012 - Catégorie : Tome 2

Tome 2, chapitre 15. Le testament.

Heurt entre les discours généraux d'Ulrich, qui parle d'une morale non conventionnelle, et son embarras face à une situation où Agathe, qui prend toujours l'ascendant dans les cas pratiques, prend l'initiative d'une conduite non gouvernée par les principes moraux usuels.

Elle falsifie le testament de leur père afin qu'aucun héritage ne lui revienne, son objectif étant de léser enfin son mari avec lequel elle est mariée sous le régime de la communauté de biens.

Face à l'action pure, la théorie et la réflexion apparaissent comme dépourvus de sens, incapables de fournir une règle de conduite. L'acte individuel est une force brute qui fait disparaître toute notion de bien et de mal. Je sens très confusément quelque chose de très germanique, de très nietzschéen là-dedans, qui laisse un goût désagréable.

« Il lui semblait que le juste et l'injuste ne fussent plus des concepts généraux, un compromis institué pour des millions d'hommes, mais une magique rencontre de Toi et de Moi, la démence de la première création, quand elle n'était encore comparable à rien. »

Posté par thbz à septembre 9, 2012 09:58 PM

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